dc.description.abstract | Faisant suite à la réflexion des MC sur l’accompagnement de la fin de vie, cet article souhaite mettre en évidence certains aspects du travail de réflexion mené par l’UCP sur ce thème et en dégager les principaux
points d’attention.
Expérience existentielle individuelle, la mort est également un processus social codifié par des lois, des re-
présentations, un savoir et des rites. Ceux-ci constituent un cadre constitué de différentes dimensions — juridique, sociologique, médicale, spirituelle,... Cette fin de vie au final co-construite pose le cadre des pratiques de l’accompagnement en fin de vie et les font évoluer. D’où l’émergence de nouvelles approches
comme le concept de «total pain» ou celui de la planification anticipée des soins. Comprendre au mieux la souffrance des patients en fin de vie et de leur entourage, tel est notamment un des enjeux soulevé par le concept de «total pain».
Alors centrés sur le concept curatif autour de la maladie, les médecins prennent aujourd’hui davantage en compte le souci de « qualité de vie » et de « qualité de mort » autour du patient et de sa famille. L’approche globale de la douleur et de la souffrance permet d’apporter des réponses médicales et humaines plus acceptables pour les patients et les proches mais aussi pour les soignants. De même, quand l’urgence survient, la pression est souvent trop forte pour envisager sereinement les différentes possibilités et choix qui s’offrent encore à nous. Préparer sa fin de vie, tel est l’objectif de la planification anticipée des soins qui organise un temps de concertation entre les différents acteurs. Si ce processus renvoie à un domaine vaste et encore mal connu, il suscite beaucoup d’intérêt en vue d’œuvrer à un accompagnement de la fin de vie concerté, dans la sérénité, avec ou sans papiers.
Bien que l’on constate de nombreuses avancées dans le domaine de l’accompagnement en fin vie, il reste
encore et toujours beaucoup à faire en termes de qualité, mais aussi en termes d’accessibilité et de coûts.
Garantir une fin de vie de qualité à tous, y compris aux plus fragiles, reste une préoccupation centrale du
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