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Élaboration et application d’un programme d’entraînement des compétences de communication en environnement bruyant basé sur la réalité virtuelle à destination de futurs enseignants

dc.rights.licenseCC0en_US
dc.contributor.advisorRemacle, Angélique
dc.contributor.authorAncion, Valérie
dc.date.accessioned2023-06-08T06:31:10Z
dc.date.available2023-06-08T06:31:10Z
dc.date.issued2021-06-18
dc.date.submitted2021-05-16
dc.identifier.otherULiègeen_US
dc.identifier.urihttps://luck.synhera.be/handle/123456789/1899
dc.description.abstractLes enseignants sont considérés comme des professionnels de la voix. Nombre d’entre eux se plaignent ou présentent des troubles vocaux pendant leur carrière et certains même déjà au cours de leur formation. Les techniques directes et/ou indirectes de prévention des troubles vocaux généralement proposées aux enseignants leur permettent de pallier certaines difficultés vocales qu’ils peuvent rencontrer. Cependant, elles n’assurent pas toujours un transfert et un maintien à long terme des compétences vocales en raison de leur contenu trop général et sans tenir compte des spécificités propres à chacun et à chaque type d’enseignement. Afin de pallier ces difficultés, le projet de recherche VirtuVox a vu le jour en validant tout d’abord une classe de réalité virtuelle (RV) (Remacle et al., 2021) pour l’intégrer ensuite dans un programme d’entraînement spécifique proposé à de futurs enseignants de niveau primaire. Ce programme a été conçu de telle manière que les futurs enseignants puissent conscientiser, entraîner et automatiser les comportements communicationnels adéquats à mettre en place dans des situations environnementales proches de la réalité de pratique pédagogique. Notre travail s’inscrit dans cette deuxième partie du projet VirtuVox. Un essai contrôlé randomisé en double aveugle a été mené : il a impliqué le présent mémoire ainsi que celui de Pirenne (2020). Notre objectif était d’élaborer et d’appliquer un programme d’entraînement des compétences de communication intégrant des immersions dans une classe virtuelle, tandis que Pirenne (2020) a évalué l’effet dudit programme sur un groupe de futurs enseignants en le comparant à un groupe contrôle. Le programme créé dans ce mémoire a été décrit sur base du modèle méthodologique Rehabiliation Treatment Specification System (RTSS) de Van Stan et al. (2019) afin de détailler la séance indirecte commune de prévention et les trois séances directes individuelles hebdomadaires qui ont été proposées aux 21 participants du groupe expérimental de la Haute École de la Ville de Liège. Ces participants ont pu être évalués sur base d’un questionnaire sociodémographique (Pirenne, 2020), du questionnaire sur la propension à l’immersion en RV (Witmer & Singer, 1998), du questionnaire de présence de l’UQO (Bouchard & Robillard, 2019), du questionnaire sur les cybermalaises (Bouchard et al., 2009) et du temps de communication en RV. Les résultats obtenus permettent de constater que les participants ont tous montré un score global de propension à l’immersion supérieur aux normes du Laboratoire de Cyberpsychologie de l’UQO (2002). Ils indiquent également que l’environnement de RV engendre une forte sensation 126 de présence, qu’il n’entraîne pas de symptômes de cybermalaise et que le temps de communication en RV a significativement augmenté au fil des séances. En tenant compte de quelques adaptations, dont certaines liées à la RV, les conclusions générales et les perspectives de cette étude encouragent à l’utilisation de ce programme incluant la RV voire à son implémentation dans la formation des enseignants pour prévenir les troubles vocaux.en_US
dc.description.abstractfrLes enseignants sont considérés comme des professionnels de la voix. Nombre d’entre eux se plaignent ou présentent des troubles vocaux pendant leur carrière et certains même déjà au cours de leur formation. Les techniques directes et/ou indirectes de prévention des troubles vocaux généralement proposées aux enseignants leur permettent de pallier certaines difficultés vocales qu’ils peuvent rencontrer. Cependant, elles n’assurent pas toujours un transfert et un maintien à long terme des compétences vocales en raison de leur contenu trop général et sans tenir compte des spécificités propres à chacun et à chaque type d’enseignement. Afin de pallier ces difficultés, le projet de recherche VirtuVox a vu le jour en validant tout d’abord une classe de réalité virtuelle (RV) (Remacle et al., 2021) pour l’intégrer ensuite dans un programme d’entraînement spécifique proposé à de futurs enseignants de niveau primaire. Ce programme a été conçu de telle manière que les futurs enseignants puissent conscientiser, entraîner et automatiser les comportements communicationnels adéquats à mettre en place dans des situations environnementales proches de la réalité de pratique pédagogique. Notre travail s’inscrit dans cette deuxième partie du projet VirtuVox. Un essai contrôlé randomisé en double aveugle a été mené : il a impliqué le présent mémoire ainsi que celui de Pirenne (2020). Notre objectif était d’élaborer et d’appliquer un programme d’entraînement des compétences de communication intégrant des immersions dans une classe virtuelle, tandis que Pirenne (2020) a évalué l’effet dudit programme sur un groupe de futurs enseignants en le comparant à un groupe contrôle. Le programme créé dans ce mémoire a été décrit sur base du modèle méthodologique Rehabiliation Treatment Specification System (RTSS) de Van Stan et al. (2019) afin de détailler la séance indirecte commune de prévention et les trois séances directes individuelles hebdomadaires qui ont été proposées aux 21 participants du groupe expérimental de la Haute École de la Ville de Liège. Ces participants ont pu être évalués sur base d’un questionnaire sociodémographique (Pirenne, 2020), du questionnaire sur la propension à l’immersion en RV (Witmer & Singer, 1998), du questionnaire de présence de l’UQO (Bouchard & Robillard, 2019), du questionnaire sur les cybermalaises (Bouchard et al., 2009) et du temps de communication en RV. Les résultats obtenus permettent de constater que les participants ont tous montré un score global de propension à l’immersion supérieur aux normes du Laboratoire de Cyberpsychologie de l’UQO (2002). Ils indiquent également que l’environnement de RV engendre une forte sensation 126 de présence, qu’il n’entraîne pas de symptômes de cybermalaise et que le temps de communication en RV a significativement augmenté au fil des séances. En tenant compte de quelques adaptations, dont certaines liées à la RV, les conclusions générales et les perspectives de cette étude encouragent à l’utilisation de ce programme incluant la RV voire à son implémentation dans la formation des enseignants pour prévenir les troubles vocaux.en_US
dc.format.mediumOTHen_US
dc.language.isoFRen_US
dc.publisherUL!ègeen_US
dc.rights.urihttp://hdl.handle.net/2268.2/12391en_US
dc.subjectvoix enseignant préventionen_US
dc.subjectréalité virtuelle logopédieen_US
dc.subject.frvoix enseignant préventionen_US
dc.subject.frlogopédie réalité virtuelleen_US
dc.titleÉlaboration et application d’un programme d’entraînement des compétences de communication en environnement bruyant basé sur la réalité virtuelle à destination de futurs enseignantsen_US
dc.title.frÉlaboration et application d’un programme d’entraînement des compétences de communication en environnement bruyant basé sur la réalité virtuelle à destination de futurs enseignantsen_US
dc.typeTFEen_US
synhera.classificationSciences de la santé humaineen_US
synhera.institutionHE ville de Liègeen_US
synhera.otherinstitutionULiègeen_US
dc.rights.holderULiègeen_US


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