dc.description.abstract | Cette contribution s’inscrit dans le cadre du consortium Hélangue Oral (2022-2024), qui rassemble six Hautes Écoles bruxelloises, est financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Pôle académique de Bruxelles et dont le projet de recherche a pour objectif de documenter, comprendre et étayer les pratiques langagières orales des étudiants de l’enseignement supérieur, jusqu’ici fort peu investiguées (Deleuze, 2005 ; Lavoie-Bouchard, 2017).
Dans cette perspective, la recherche s’articule autour de trois grands axes : (1) une vaste enquête quantitative destinée à récolter les représentations et les pratiques déclarées en matière d’oral des étudiants, des enseignants et des professionnels des métiers auxquels les étudiants se destinent, (2) une analyse compréhensive (Beautier, 1998) de genres oraux représentatifs de l’enseignement supérieur afin de déterminer des postures étudiantes (Bucheton, 2019) et (3) l’élaboration de modules pédagogiques à destination des enseignants.
Dans le cadre du deuxième axe cité ci-dessus, et afin de déterminer comment les étudiant.es s’emparent des tâches orales prescrites, nous avons capté les prises de parole de celles et ceux-ci lors de situations de communication emblématiques d’évaluation orales dans l’enseignement supérieur. Ces cinq situations ont été caractérisées et les prestations des étudiant.es ont été analysées de façon compréhensive via plusieurs indicateurs (Dumais, 2016) afin de mettre au jour des postures récurrentes. L’analyse contrastée de ces postures étudiantes en situation d’évaluation orale en lien avec les attendus déclarés des enseignants captés dans l’enquête quantitative (axe 1 de la recherche) visera à comprendre ce qui peut fait l’objet d’un malentendu évaluatif et comment les postures peuvent manifester des spécificités estudiantines dans la prise en charge de la situation d’évaluation. | en_US |