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Plaidoyer pour une remise en cause du paradigme occidental de l’assis

dc.rights.licenseOTHen_US
dc.contributor.authorBru, Virgil
dc.contributor.authorSTOFFEL, Jean-François
dc.date.accessioned2021-02-27T13:27:01Z
dc.date.available2021-02-27T13:27:01Z
dc.date.issued2013
dc.identifier.urihttps://luck.synhera.be/handle/123456789/703
dc.identifier.doihttps://doi.org/10.1016/j.kine.2013.05.004en_US
dc.description.abstractBien que notre publication soit fort peu conventionnelle, tant par sa thématique que par sa structure, nous avons tenu à la soumettre à cette revue, car elle nous semble s’intégrer parfaitement dans la section «tuer les mythes». Tout notre propos consiste en effet à dénoncer — plus encore qu’un mythe qui, bien qu’erroné, a au moins l’avantage d’être conscient — un paradigme, soit une conception dominante partagée, à une certaine époque, de manière inconsciente par la communauté scientifique, de sorte que celle-ci est incapable ni de s’en apercevoir ni de la questionner. Il s’agit, en l’occurrence, de la conviction selon laquelle il ne pourrait y avoir d’autres assises possibles que l’assise sur une chaise, quand bien même les inconvénients liés à l’usage exclusif et intensif de cette posture sont bien connus. Ne serait-il pas opportun d’attirer l’attention des praticiens sur ce présupposé jamais remis en cause afin de modifier leur conception de la posture assise et, grâce au rôle de prévention et d’éducation qui est le leur, de finalement faire évoluer les mentalités de leurs patients ? Sans même atteindre de tels objectifs, réussir à rendre conscient et explicite, et donc susceptible d’être interrogé, le paradigme de l’assis sur une chaise serait déjà un grand acquis. Si les mythes ont la peau dure, que dire en effet des paradigmes ? Cet article a pour origine un constat simple : nous passons de plus en plus de temps assis, et ce uniquement sur des sièges. Or cette utilisation intensive et exclusive du siège est préjudiciable pour notre santé. Pour-tant, bien que ce constat ait déjà été fait à maintes reprises, nous continuons à privilégier la posture assise sur une chaise, en cherchant seulement à améliorer l’ergonomie de ladite chaise. Notre travail cherche à identifier les causes profondes pour lesquelles, malgré toutes les recherches menées sur ce sujet, la problématique de l’assis n’est toujours pas résolue. Il tente ensuite d’inaugurer une nouvelle manière d’aborder cette problématique afin de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. Face à cette problématique posturale, les masseurs-kinésithérapeutes luttent contre les troubles musculosquelettiques créés par le maintien de la posture assise et tentent d’éduquer leurs patients afin de corriger la cause de ces troubles. C’est dire si, chercheurs ou praticiens, ils sont concernés en première ligne par cette problématique majeure de notre société.en_US
dc.description.abstractenAlthough our article may be regarded as unconventional, both thematically and struc-turally, it does nevertheless fulfill the aims of this journal’s section on "tuer les mythes''. Here, we discuss a paradigm of practice which has not yet been effectively ap-praised by the scientific community in terms of its plausibility and supporting evi-dence. Currently, it is believed that sitting on a chair provides the ideal sitting posture. Notwith­standing this, the disadvantages of intensive and exclusive use of seat are well known. Arguably, it would be more appropriate to draw the attention of practitioners to this unquestioned assumption in order to enable them to appraise their concept of sitting posture. One could argue that as result of their role in prevention and education, their patients’ attitudes and beliefs may be changed. By overtly questioning the sitting paradigm, we hope that our article contributes to an important discussion. If myths die hard, so what are about paradigms? We spend a considerably amount of time sitting, primarily on seats. Prolonged sitting is detrimental to our health. Despite extensive ev-idence supporting this fact, we continue to make use of a sitting posture on a chair, seeking only to improve the ergonomics of that chair. This article aims to discuss the causes that may contribute to this challenging issue. Moreover, it proposes a new ap-proach, which may potentially change attitudes and beliefs. Faced with this postural problem, physiotherapists deal with musculoskeletal disorders predisposed by the sit-ting posture. They attempt to educate their patients to suppress the cause of these dis-orders. This provides evidence of how, practitioners and researchers are involved in first-line against this major problem for our society.en_US
dc.description.sponsorshipNoneen_US
dc.language.isoFRen_US
dc.publisherElsevieren_US
dc.relation.ispartofKinésithérapie, la revueen_US
dc.rights.urihttps://economie.fgov.be/fr/themes/propriete-intellectuelle/droits-de-pi/droits-dauteur-et-droits/droits-dauteur/directive-europeenne-sur-leen_US
dc.subjectPosture assiseen_US
dc.subjectParadigmeen_US
dc.subjectHistoireen_US
dc.titlePlaidoyer pour une remise en cause du paradigme occidental de l’assisen_US
dc.typeArticle scientifiqueen_US
synhera.classificationSciences de la santé humaine>>Sciences de la motricitéen_US
synhera.institutionHE Louvain en Hainauten_US
synhera.cost.total0en_US
synhera.cost.apc0en_US
synhera.cost.comp0en_US
synhera.cost.acccomp0en_US
dc.description.versionOuien_US
dc.rights.holder0en_US


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