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Comment comprendre l’hégémonie, pourtant délétère pour la santé, de l’assis sur un siège dans le monde occidental ? Essai sur la symbolique de la posture assise de la préhistoire à la fin de la Rome antique

dc.rights.licenseOTHen_US
dc.contributor.authorBru, Virgil
dc.contributor.authorStoffel, Jean-François
dc.date.accessioned2021-02-25T08:59:53Z
dc.date.available2021-02-25T08:59:53Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.issn0035-2160en_US
dc.identifier.urihttps://luck.synhera.be/handle/123456789/687
dc.description.abstractLes Occidentaux passent la plus grande partie de leur vie éveillée assis sur une chaise malgré l’existence d’un consensus scientifique visant à dénoncer la nocivité de cette posture. Aussi ont-ils entrepris de nombreuses recherches pour améliorer la chaise ou pour tenter de diminuer son utilisation. En revanche, ils sont incapables d’imaginer la solution qui consisterait à remplacer l’assis sur un siège par un autre type d’assise. Pour preuve, aucune étude n’a cherché à savoir s’il ne serait pas plus bénéfique de s’asseoir accroupi ou en tailleur plutôt que sur un siège ! Étant donné la multitude de publications consacrées aux effets néfastes de l’assis sur un siège et aux manières de l’améliorer, il est pour le moins surprenant que cette question n’ait jamais été posée. Cet article ne se propose pas de la résoudre, mais il cherche à attirer l’attention sur cette lacune importante afin que d’autres s’attachent enfin à la combler. À cette fin, il tente de comprendre les raisons qui empêchent les Occidentaux — y compris les chercheurs ! — à envisager un autre type d’assis que l’assis sur un siège alors que d’autres sociétés y parviennent fort bien, comme en témoigne leur utilisation importante de l’assis accroupi. Pour expliquer cette incapacité, l’hypothèse de travail avancée est que le siège ne se réduit pas à une fonction utilitaire, mais qu’il assume également une fonction symbolique à ce point importante qu’il leur paraît inenvisageable de s’en séparer. Pour mettre à l’épreuve cette hypothèse, l’article retrace l’histoire du siège au sein des civilisations qui sont aux origines des sociétés occidentales en étant particulièrement attentif à l’évolution de son utilisation et aux raisons de cette évolution. Cet historique nous permettra, nous les Occidentaux, non seulement d’identifier les fonctions cachées de cet objet, mais encore et surtout de prendre du recul par rapport à nos paradigmes actuels afin de retrouver un point de vue plus objectif sur l’hégémonie du siège dans nos sociétés et sur les problématiques qui en résultent.en_US
dc.description.abstractenWesterners spend most of their waking hours sitting in a chair despite the general sci-entific consensus proclaiming the harmfulness of this position. There has also been a lot of research focussed either on improving the chair or on trying to reduce its use. How-ever very few, if any, seem invested in the rather obvious solution of entirely replacing the chair with another form of sitting. This is evidenced by that fact that there are no studies which have looked at whether it would be more beneficial to sit cross-legged or in a squatting position, as opposed to on a chair! Given the plethora of publications on the adverse effects of sitting in a chair and on ways to improve this position, it is sur-prising that this question has never been addressed. This article is not intended to resolve it, but rather seeks to draw attention to this glar-ing oversight so that others may finally pay it due diligence. To this end, we endeavour to understand the reasons preventing Westerners — including their researchers! — from considering a different form of sitting other than the seated position, where other societies are doing so quite successfully as demonstrated by their extensive use of the squatting position. In order to explain this seeming incapacity, the advanced working hypothesis is that the chair is not merely the object of its utilitarian function, but also assumes a symbolic function of such great magnitude that it seems almost impossible to part with. To test this hypothesis, the article traces the history of the chair within the civilizations that originated in Western societies, paying particular attention to the evolution of its use and the reasons for this progression. This historical background will allow us, the Westerners, to not only identify the hidden functions of this object, but also, and most importantly, to gain some insight into our current paradigms in order to regain a more objective stance with respect to the predominance of the chair, and its associated is-sues, in our societies.en_US
dc.description.sponsorshipNoneen_US
dc.language.isoFRen_US
dc.publisherSociété scientifique de Bruxellesen_US
dc.relation.ispartofRevue des Questions Scientifiquesen_US
dc.rights.urihttps://economie.fgov.be/fr/themes/propriete-intellectuelle/droits-de-pi/droits-dauteur-et-droits/droits-dauteur/directive-europeenne-sur-leen_US
dc.subjectPosture assiseen_US
dc.subjectHistoireen_US
dc.titleComment comprendre l’hégémonie, pourtant délétère pour la santé, de l’assis sur un siège dans le monde occidental ? Essai sur la symbolique de la posture assise de la préhistoire à la fin de la Rome antiqueen_US
dc.title.enHow are we to understand the predominance, albeit harmful to one’s health, of the seated position in the Western world? An essay on the symbolism of this sitting posture from prehistoric times to the end of ancient Romeen_US
dc.typeArticle scientifiqueen_US
synhera.classificationSciences de la santé humaine>>Sciences de la motricitéen_US
synhera.institutionHE Louvain en Hainauten_US
synhera.cost.total0en_US
synhera.cost.apc0en_US
synhera.cost.comp0en_US
synhera.cost.acccomp0en_US
dc.description.versionOuien_US
dc.rights.holderSociété scientifique de Bruxellesen_US


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