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Alexandre Koyré and the traditional interpretation of the anthropological consequences of the Copernican Revolution

dc.rights.licenseOTHen_US
dc.contributor.authorSTOFFEL, Jean-François
dc.date.accessioned2021-03-02T14:24:15Z
dc.date.available2021-03-02T14:24:15Z
dc.date.issued2018
dc.identifier.urihttps://luck.synhera.be/handle/123456789/731
dc.description.abstractL’œuvre d’Alexandre Koyré prenant place, chronologiquement, entre la fin de la phase de structuration définitive (1925) de l’interprétation traditionnelle de la révolution copernicienne et l’apparition de ses premières remises en question les plus abouties (1969), il nous a semblé opportun d’examiner jusqu’à quel point cette œuvre souscrit à cette interprétation ou, au contraire, prépare sa remise en question. L’analyse de son interprétation de la révolution copernicienne proprement dite permet de relever un certain nombre de propos qui, bien qu’épars et peu mis en évidence, témoignent d’une certaine prise de distance à l’égard de l’interprétation traditionnelle sans toutefois conduire à la prise de conscience de la nécessité de la reprendre entièrement à nouveaux frais. Ainsi, si Koyré, étant averti du renversement axiologique qui s’est opéré entre le géocentrisme et l’héliocentrisme, est à même d’apprécier toute l’ambivalence de la position géocentrique de notre demeure (la meilleure et la pire), il échoue cependant à percevoir toute la prégnance de la centralité planétaire que le géocentrisme accorde déjà au Soleil, tout comme il manque de tirer, de ce renversement axiologique, la conséquence qui en résulte, à savoir la disponibilité de plusieurs grilles de lecture pour l’interprétation des conséquences anthropologiques résultant du passage du géocentrisme à l’héliocentrisme. Alors que son analyse de la révolution copernicienne porte donc en elle de quoi inciter à interroger la pertinence de l’interprétation traditionnelle, sa thèse sur la «révolution spirituelle du XVIIe siècle» semble, en revanche, de nature à confirmer le bien-fondé de cette interprétation. Toutefois, étant donné que la première conséquence qu’il en tire, à savoir le divorce entre le monde de la science et le monde de la vie, nous semble philosophiquement vraisemblable mais historiquement peu fondée, et que la seconde, le retrait du divin, nous paraît, à l’inverse, historiquement fondée sans l’être ni philosophiquement ni théologiquement, il nous paraît plus juste de conclure que ce qui se trouve confirmé par l’œuvre koyréenne ce n’est pas l’interprétation traditionnelle en tant que telle, mais seulement sa convenance pour les penseurs du XXe siècle, dont Koyré est assurément une des figures emblématiques.en_US
dc.description.abstractenKoyré’s work being situated, chronologically speaking, between the end of the definitive structuring phase (1925) for the traditional interpretation of the Copernican Revolution, and the appearance of its first and most accomplished lines of questioning (1969), we felt it appropriate to examine to which extent his work endorses this interpretation or, on the contrary, to which extent it makes way for its reassessment. An analysis of his interpretation of the Copernican Revolution in itself raises a number of issues which, although sparse and often obscure, attest to a certain distancing with respect to the traditional interpretation without, however, leading one to consider the need for an entire reassessment of it. Thus, even though Koyré, being aware of the axiological reversal that occurred between geocentrism and heliocentrism, is able to appreciate all the ambivalence of the geocentric position of our abode (the best and the worst), he however fails to perceive the full importance of the planetary centrality that geocentrism already bestows upon the Sun, just as he overlooks the consequences resulting from this axiological inversion, namely the availability of various interpretation frameworks for the anthropological consequences arising from the transition from geocentrism to heliocentrism. While his analysis of the Copernican Revolution therefore provides us with ample incentive to question the pertinence of the traditional interpretation, his thesis on the “the spiritual revolution of the 17th century” seems, however, inclined to uphold the merits of this interpretation. Nevertheless, given that the first consequence which he draws from it, namely the divorce between the world of science and the world of life, seems to us to be philosophically plausible albeit of little historical foundation, and that the second, the retreat of the Divine, seems, on the contrary, historically sound although neither philosophically nor theologically credible, we thought it more reasonable to conclude that the Koyrean work does not serve to confirm the traditional interpretation in itself, but only its suitability with respect to the thinkers of the 20th century, amongst which Koyré is undoubtedly an emblematic figure.en_US
dc.description.sponsorshipNoneen_US
dc.language.isoENen_US
dc.publisherSpringeren_US
dc.relation.ispartofHypotheses and Perspectives in the History and Philosophy of Science : Homage to Alexandre Koyré 1892-1964en_US
dc.rights.urihttps://economie.fgov.be/fr/themes/propriete-intellectuelle/droits-de-pi/droits-dauteur-et-droits/droits-dauteur/directive-europeenne-sur-leen_US
dc.subjectNicolas Copernicen_US
dc.subjectHistoire de l'astronomieen_US
dc.subjectHistoire de la cosmologieen_US
dc.titleAlexandre Koyré and the traditional interpretation of the anthropological consequences of the Copernican Revolutionen_US
dc.typeArticle scientifiqueen_US
synhera.classificationPhysique, chimie, mathématiques & sciences de la terre>>Multidisciplinaire, général & autresen_US
synhera.institutionHE Louvain en Hainauten_US
synhera.cost.total0en_US
synhera.cost.apc0en_US
synhera.cost.comp0en_US
synhera.cost.acccomp0en_US
dc.description.versionOuien_US
dc.rights.holder0en_US


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